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Survivor of Scylla - Chapitres
24/09/2018: 5 mois après le commencement de cette fic, Claire m'a aidée à ENFIN lui trouver un titre et je l'en remercie! Cette fiction s'appelle désormais Survivor of Scylla! :-D Ça claque non? ^^
J'appellerai parfois cette fanfic "ma 1ère fic Predator" puisque techniquement c'est la première fic Predator que j'ai fait. Mais pour éviter les confusions, je vais tâcher de dire Survivor of Scylla, que j'abrégerai SoS. ^^ (bravo Claire ;-) Car oui, pour rappel, c'est elle qui a trouvé le titre, et j'avais pas tilté sur les initiales tout de suite, en plus. ^^)
Des illustrations seront disponibles sur mon DeviantArt plus tard, avec plus de détails. (Ils seront aussi certainement sur http://lesdessinsdalice.eklablog.com/)
Je posterai les chapitres dans cette rubrique. Pour éviter les spoilers, ils sont classés du plus ancien au plus récent chapitre.
Je vais également profiter de cette fic pour faire une petite mise à jour de ma façon d'écrire mes fanfics, et je vais employer cette façon car pour une fic Predator (et AVP) c'est plus pratique. Voici une légende pour comprendre ces deux fics:
GRAS: prénom/personnage qui parle ou fait quelque chose
[paroles entre crochets]: langue Yautja
"Paroles" en italique: langue des signes
*action*: action effectuée par un personnage
(paroles entre parenthèses): pensée
--> Au début de chaque chapitre, il sera indiqué si la langue par défaut est en Yautja ou non, pour ne pas avoir à mettre 99% de crochets et 1% de pas crochets.
(Petite note à propos des pensées: jusqu'à présent j'ai toujours écrit comme ceci: "Personnage: Blabla bla *pense* NON! *à voix haute* Blabla!". J'ai passé plus de 5 ans à faire comme ça et je pense qu'il vaut mieux que j'adopte le concept des parenthèses pour les pensées, ça fait plus immédiat, plus rapide. (MAJ effectuée le 26/04/2018)
RÉPERTOIRE DES CHAPITRES:
Introduction - Chapitre 1 - Chapitre 2 - Chapitre 3 - Chapitre 4 - Chapitre 5 - Chapitre 6 - Chapitre 7 - Chapitre 8 - Chapitre 9 - Chapitre 10 - Chapitre 11 - Chapitre 12 - Chapitre 13 - Chapitre 14 - Chapitre 15 - Chapitre 16 - Chapitre 17 - Chapitre 18 - Chapitre 19 - Chapitre 20 - Chapitre 21 - Chapitre 22 - Chapitre 23 - Chapitre 24 - Chapitre 25 - Chapitre 26 - Chapitre 27 - Chapitre 28 - Chapitre 29 - Chapitre 30 - Chapitre 31 - Chapitre 32 - Chapitre 33 - Chapitre 34 - Chapitre 35 - Chapitre 36 - Chapitre 37 - Chapitre 38 - Chapitre 39 - Chapitre 40 - Chapitre 41 - Chapitre 42 - Chapitre 43 - Chapitre 44 - Chapitre 45 - Chapitre 46 - Chapitre 47 - Chapitre 48 - Chapitre 49 - Chapitre 50 - Chapitre 51 - Chapitre 52 - Chapitre 53 - Chapitre 54 - Chapitre 55 - Chapitre 56 - Chapitre 57 - Chapitre 58 - Chapitre 59 - Chapitre 60 - Chapitre 61 - Chapitre 62 - Chapitre 63 - Chapitre 64 - Chapitre 65 - Chapitre 66 - Chapitre 67 - Chapitre 68 - Chapitre 69/Épilogue
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Par Nicole-Inazuma le 27 Avril 2018 à 23:03
LANGUE PAR DÉFAUT: russe.
2 décembre 2022
La neige commençait à tomber au-dessus de Saint-Petersburg. Il était bientôt l'heure de la fin de l'école pour la petite Sofia Moranov. C'était encore une journée classique qui se finissait. À la sortie, ce n'était pas son père ou sa mère qui venait la chercher, mais sa nounou, Anastasia. Les époux Moranov travaillent en tant que scientifiques et par conséquent, ils rentraient très souvent tard à la maison.
Anastasia attendait la petite juste devant le portail.
Sofia: Bonjour Anastasia!
Anastasia: Bonjour Sofia! Comment s'est passé ta journée?
Sofia: Assez bien, on a fait des mathématiques aujourd'hui, et le maître nous a lu Babayaga.
Anastasia: Et ça t'a plu?
Sofia: Non, pas beaucoup. Je n'aime pas les sorcières.
Anastasia: Pourtant c'est un conte traditionnel et tout le monde connaît.
Sofia: Oui mais moi je n'ai pas beaucoup aimé... Et on doit s'entraîner à le lire pour lundi.
Anastasia: On peut parler d'autre chose si tu préfères.
Pendant que la petite fille bavardait avec sa nounou, elles marchaient jusqu'à la maison des Moranov, sous les flocons qui se faisaient de plus en plus gros mais qui tombaient lentement.
La maison des Moranov était typique de St-Petersburg. Ce n'était pas un palais non plus, mais elle était très confortable. Le salon accueillait un piano à queue, un divan et une TV, que la famille ne regardait pratiquement que pour les documentaires. On trouvait également des étagères avec des décorations russes, des photos et des souvenirs des États-Unis rapportés par le père, des placards contenant des bonbons, des chocolats et des biscuits, une petite bibliothèque et une cheminée. Justement, en arrivant, Anastasia alluma un feu car malgré le chauffage, il pouvait faire froid dans la maison.
Sofia alla s'installer dans la cuisine et sortit de son cartable un exemplaire de Babayaga, qu'elle posa sur la table. Sa nounou allait lui préparer son goûter pendant qu'elle faisait son exercice de lecture: du chocolat chaud et des petits gâteaux. C'est alors que le chat sauta sur la table et s'assit en face de sa maîtresse.
Sofia: Bonjour Socrate! Je ne t'ai pas trop manqué?
Elle lui caressa la tête et le menton, ce qui le fit ronronner. Socrate était un chat roux aux yeux verts et semblait être issu d'un croisement entre un chat tabby et un persan. Il était âgé de 4 ans, était câlin et gentil, il se laissait approcher par tout le monde même les inconnus, et écoutait toujours quand Sofia lui parlait. En revanche, il n'aimait pas aller dehors et détestait la neige. Il préférait rester bien au chaud dans la maison, même lorsqu'il faisait beau! Sofia l'avait depuis qu'il était un petit chaton, c'était un cadeau d'anniversaire. Ils entretenaient tous les deux une grande complicité, et la petite fille voyait en lui un ami, un frère, et non un simple animal de compagnie. Elle l'avait appelé "Socrate" parce qu'elle savait que ses parents aimaient bien la philosophie. C'était pour cette même raison que les Moranov avaient baptisé leur fille Sofia.
Les parents étaient tous les deux des scientifiques. Ils s'intéressaient à tout. Ils étaient du genre pacifiques, n'aimaient pas les conflits, les guerres, les armes... Ils préféraient négocier et régler sans violence les problèmes, car ils détestaient cela aussi.
La mère s'appelait Olga. C'était une femme d'origine congolaise née à St-Petersburg. Elle mesurait 2m11, avait des yeux verts, portait des lunettes, et dans ses cheveux noirs et crépus étaient tressées des mèches artificielles de couleur rousse. Elle était hélas sourde depuis l'âge de 20 ans. Elle communiquait donc en langue des signes et savait lire sur les lèvres. Dans sa jeunesse, elle avait appris le piano, et malgré sa surdité, elle savait toujours en jouer. Elle aimait les sciences, la littérature, la nature, les êtres vivants de toutes les formes et de toutes les couleurs, et était fascinée par l'espace. Elle avait des talents qui lui ont permis d'être recrutée dans un centre secret consacré aux recherches sur les extraterrestres. Le chef l'avait repérée, et malgré ce qu'on lui disait, il se fichait du fait qu'Olga était sourde. Cet homme, c'était Pete Roger, un américain qui avait décidé d'implanter son centre de recherches en Russie. Il avait gravi les échelons du Centre 44 situé aux États-Unis mais s'était brouillé avec le personnel car il n'approuvait pas les méthodes employées, aussi a-t-il laissé la direction à quelqu'un d'autre et s'est rendu ailleurs pour poursuivre son travail. Pete était un homme avec des cheveux blonds comme les blés, coupés courts, il avait les yeux marrons et portait lui aussi des lunettes. Il avait une peau blanche, très blanche, et pourtant personne ne lui faisait de remarque comme "Vous ne seriez pas malade?". Il était fasciné par les mêmes choses qu'Olga, ils avaient beaucoup de points communs. Ils sont tombés amoureux l'un de l'autre très vite et se sont mariés, Pete adoptant le nom composé Roger-Moranov. Il avait même placé Olga au même rang que lui. Ils étaient deux patrons à présent, et Pete était fier de diriger avec sa femme. Cependant ils eurent Sofia sur le tard. Il faut dire qu'ils avaient énormément de travail, ils s'y dévouaient corps et âme, ils étaient plongés dans les recherches et les expériences. Ils avaient même envisagé un grand projet top secret et extrêmement coûteux. Mais s'il était question d'avoir une descendance, tous les deux voulaient avoir une fille. Ils l'imaginaient sage, sereine, pacifique, douce, passionnée... Ils rêvaient de l'éduquer de la sorte et d'en faire une sage, mais si elle décidait de s'engager sur une toute autre voie, ils ne l'en empêcheraient pas et se montreraient compréhensifs. Ils seraient ouverts à tout, mais en espérant tout de même que ça ne tourne pas mal...
Certes Sofia vit le jour assez tard, mais c'était parce que les parents Moranov avaient senti que c'était le moment. Ils avaient procédé par éprouvette. Et lorsqu'à la naissance, ils découvrirent que c'était une fille qui avait vu le jour, ils furent heureux que leur vœu ait été exaucé. Une jolie petite fille à la peau café au lait et aux yeux marron. Et comme ils aimaient la philosophie, "l'amour de la sagesse", que c'était comme ça qu'ils se figuraient leur enfant, ils l'appelèrent Sofia.
Cela faisait 8 ans maintenant qu'elle était là. Elle était vraiment tout ce dont ils avaient rêvé. Sofia admirait beaucoup le métier de ses parents. Elle s'est passionnée pour les sciences dès le plus jeune âge, et voulait faire la même chose que ses parents quand elle serait grande: faire des recherches sur les formes de vie extraterrestre et peut-être, qui sait? En rencontrer. Elle était très curieuse et passait son temps à poser des questions, à étudier tout et n'importe quoi même si elle ne comprenait rien du tout. Elle était en quête de "savoir absolu". Elle ne comprenait rien à la philosophie et en riait mais sans méchanceté. Elle trouvait cela intéressant quand on le lui simplifiait. Elle avait également appris le piano avec sa mère, dont elle était très proche. Et Sofia avait également développé un intérêt pour le dessin. Mais contrairement aux autres enfants, elle ne dessinait pas des choses imaginaires. Elle dessinait ce qu'elle voyait, avec des feutres ou des crayons de couleur. Et parfois elle s'amusait à dessiner de mémoire quelque chose. Il lui arrivait de dessiner ses parents avec elle et le chat. Ça lui plaisait de dessiner ce qui l'entourait. Elle dessinait même le plus banal des objets. Bien sûr, c'était une enfant, ses dessins étaient donc des dessins purement enfantins. Mais tout le monde s'en fichait. Les parents Moranov étaient plus que fiers de leur petite fille adorée.
À l'école en revanche, ses camarades se moquaient d'elle lorsqu'elle disait quel était le métier de ses parents. Pete et Olga l'avaient prévenue, en lui disant que ce n'était pas la peine de leur dire la vérité car ils ne la croiraient pas, de plus, ce qu'ils font est classé top secret. Sofia n'aimait pas mentir, mais à présent, quand on lui demandait "Ils font quoi tes parents?", elle répondait quelque chose qui, quelque part, n'était pas entièrement faux, quelque chose qui se rapprochait de la réalité: "Ma maman enseigne le piano et mon papa est professeur de science".
Malgré le fait qu'Olga soit sourde, elle était parvenue à apprendre le piano à sa fille et, comme dit précédemment, elle était encore capable d'en jouer. Elle jouait beaucoup de Chopin, et Sofia adorait. C'était son compositeur préféré. Elle voulait apprendre elle aussi, même si les morceaux étaient difficiles pour elle. Cependant elle n'était pas intimidée. Elle essayait, se trompait, réessayait. Elle savait qu'un jour elle y arriverait. Elle faisait tout de même preuve de bonne volonté et apprenait des partitions simples. Après tout, cela faisait partie de l'entraînement, et ça lui permettrait sans aucun doute de mieux maîtriser le piano plus tard, avec des morceaux plus durs.
Sofia avait au final 4 amis: tout d'abord ses parents, avec qui elle s'entendait très bien, surtout avec sa mère, dont elle était extrêmement proche. Ensuite, il y avait Socrate. Elle prenait bien soin de lui, elle le faisait participer à ses jeux et lui faisait même de la lecture. Elle lui parlait comme si c'était un être humain, de manière naturelle, et non avec le ton émerveillé que prenaient les enfants quand ils parlaient à un animal mignon.
Sofia: On a lu Babayaga aujourd'hui. Moi je n'ai pas aimé mais peut-être que toi ça te plaira?
Elle commença sa lecture pendant qu'Anastasia faisait chauffer un chocolat pour Sofia et un pour elle. Même si la petite fille avait affirmé ne pas avoir aimé l'histoire, elle la lisait en y mettant le ton et en faisant attention à la ponctuation. La nounou et le chat l'écoutaient en silence.
Anastasia était la 4ème amie de Sofia. C'était une femme d'âge mûr, brune, aux yeux verts. Les parents de Sofia avaient recherché une nourrice pour leur petite fille adorée et avaient trouvé ce qu'ils cherchaient en Anastasia. Elle gardait Sofia depuis sa naissance. La petite la voyait comme une grande sœur, mais pas comme une deuxième mère. Elle n'en avait qu'une seule et unique, qui était irremplaçable, et c'était Olga, même si elle n'était pas aussi présente que Socrate (qui était aussi irremplaçable qu'Olga dans le cœur de Sofia) ou sa nounou. Anastasia faisait partie de la famille, pour les Moranov. Ils l'invitaient toujours pour les fêtes, ils lui faisaient des cadeaux, fêtaient son anniversaire... Et elle le leur rendait bien.
Sofia s'entendait aussi bien avec son père, mais elle avait comme une certaine distance. Certes elle l'aimait beaucoup lui aussi, mais c'était vraiment avec Olga qu'elle se sentait le plus à l'aise.
Anastasia: Tu as beau dire, Sofia, on ne dirait pas que tu n'as pas aimé ce conte.
Elle plaça la tasse de chocolat à proximité de la petite fille.
Sofia: Le maître a dit que c'était important de bien faire même si on n'aime pas le texte... Pourtant là je me suis forcée!
Elle referma le livre. Socrate se mit à miauler lorsqu'elle le rangea dans son sac, comme s'il avait envie d'entendre à nouveau sa maîtresse lire Babayaga.
Sofia: *sourit* J'étais sûre que tu allais aimer, Socrate! Toi tu aimes bien les contes et les sorcières.
Le chat descendit de la table pour aller manger ses croquettes. Sofia but son chocolat et grignota quelques gâteaux. Ensuite, elle se leva pour aller jouer du piano. Elle décida d'interpréter un peu de Chopin. Elle ouvrit le recueil à la page des Nocturnes et entama la mélodie. Elle fit beaucoup de fausses notes et n'était pas dans le vrai rythme mais elle se reprenait à chaque erreur. Sofia but son chocolat en regardant la télévision, mais elle était plutôt en train d'écouter chanter le piano plutôt que ce qui se disait à l'écran. Socrate vint s'installer sur les genoux de la nounou, cette dernière lui fit quelques caresses.
À 19h45, Anastasia alla préparer le dîner. Sofia n'avait pas arrêté de jouer. Elle avait recommencé plusieurs fois le même morceau jusqu'à ce qu'elle estime le jouer assez bien. Elle stoppa sa musique et monta prendre son bain, pendant qu'Anastasia se rendit à la cuisine. Quand la petite fille arriva à la cuisine, elle pris la gamelle du chat et la posa sur la table.
Anastasia: Sofia, ton papa m'a dit qu'il ne fallait pas que le chat mange sur la table!
Sofia: Mais je suis sûre que ça ferait plaisir à Socrate de manger avec nous! J'ai demandé une fois à papa et il a dit non... Tu ne veux pas dire oui? En plus il n'est pas là.
Anastasia: Ma chérie, Socrate est un chat, un animal de compagnie.
Sofia fronça les sourcils en entendant ça.
Sofia: Tu vas vexer Socrate! Allez, s'il te plaît! Rien qu'une fois! On n'est pas obligé de le dire à papa!
Anastasia: Il va salir la table.
Sofia: Il monte toujours sur la table et il est très propre, hein Socrate? Et puis je peux nettoyer après, non?
Anastasia: Non c'est non, n'insiste pas.
La nounou servit le repas. Sofia le mangea en boudant pendant tout le long. Anastasia donna au chat de quoi boire et se nourrir, puis dîna à son tour. Lorsque Sofia eut terminé de manger, elle quitta la table.
Anastasia: Tu ne veux pas autre chose?
Sofia: Nan!
La petite retourna dans la salle de bain, pour se brosser les dents cette fois. Elle alla ensuite dans sa chambre pour enfiler son pyjama et se coucher. Anastasia vint la border. Sofia lui tourna le dos.
Anastasia: Bonne nuit Sofia, fais de beaux rêves.
Elle fit une bise sur la tête de la petite fille. Alors que la nounou allait quitter la chambre, Sofia l'interpella, toujours en lui tournant le dos.
Sofia: Socrate c'est plus qu'un simple chat... C'est mon meilleur ami.
Anastasia: Je sais, Sofia. Tu tiens beaucoup à lui.
Elle s'assit sur le bord du lit de l'enfant.
Sofia: Je voulais juste dîner avec lui pour de vrai, il aurait été content.
Anastasia: Il aurait mangé à quatre pattes sur la table! Enfin... Debout! On ne mange pas debout, si? *lui caresse les cheveux*
Sofia: On peut lui dire de s’asseoir alors.
Anastasia: Il aurait un peu de mal pour manger dans ce cas, non?
Sofia se redressa.
Sofia: On n'a qu'à le mettre dans une chaise haute alors!
Anastasia: Comme les bébés? Et le nourrir à la cuillère aussi?
Sofia: On lui mettrait la gamelle devant le nez.
Anastasia: Il serait mal installé, Sofia. Allez, oublions tout ça et dors, maintenant. Même si demain c'est samedi. Tu as besoin de repos.
Sofia: *soupire* Bonne nuit Anastasia...
La nounou la fit s'allonger et lui remis la couverture dessus. Elle se leva ensuite et quitta la chambre. Socrate entra juste à ce moment-là par la chatière découpée dans la porte de la chambre de Sofia. Il sauta sur le lit et alla se blottir contre sa maîtresse. Anastasia quitta la pièce et descendit dans le salon, pour regarder la télévision en attendant le retour des parents.
Pete et Olga furent de retour vers 4 heures du matin. Anastasia s'était endormie et fut réveillée par les clefs qui jouaient dans la serrure.
Anastasia: *baille* Bonsoir Olga, bonsoir Pete!
Pete: Bonsoir Anastasia. Tu vas tenir le coup jusqu'à chez toi?
Anastasia: Oh, comme toujours, tu me connais.
Olga: Tu nous raconteras tout...
Anastasia: Oh tu sais, il ne s'est rien passé d'exceptionnel. La petite a voulu qu'on dîne avec le chat mais je lui ai rappelé l'interdiction.
Pete: Merci, Anastasia.
Olga donna l'argent à la nounou.
Pete: On va avoir à te parler, mais ce n'est pas le moment, nous sommes tous épuisés...
Anastasia: Pas de problèmes. Quand?
Pete: Demain. Viens en début d'après-midi.
Anastasia: D'accord. À demain.
La nounou s'en alla. Olga verrouilla les portes et les deux adultes montèrent à leur chambre.
Olga: Tu crois que Sofia va encaisser la nouvelle? Et Anastasia?
Pete: Ça va leur faire un choc, en effet... Mais il est hors de question de laisser notre fille seule. Et puis elle a besoin de toi.
À suivre...
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