• [RP Harry Potter, avec Soanne]

    Peu de temps après qu'on ait décidé de suspendre temporairement la poursuite de notre Three-Shot Pirates des Caraïbes, Milena et moi, on a parlé Harry Potter, et a dit qu'elle aurait bien voulu faire un RP dessus (à défaut d'avoir pu en faire un avec Claire, en tout cas je crois qu'elles n'avaient pas spécialement progressé dessus, je sais juste qu'il y a eu des fanarts à droite à gauche vite fait, et des débuts de scénario), et je me suis portée volontaire pour le faire. J'en ai touché mot à Soanne, qui voulait nous rejoindre, ce à quoi Milena a donné son accord, et a dit qu'elle allait aussi proposer à son amie Marie-Lyse (je dois vérifier l'orthographe du prénom). On aurait fait à 4 mais pour moi c'était gérable, après tout j'ai fait un RP (qui hélas a été arrêté) avec Aurore, Claire et Léo (il devait y avoir une autre personne mais au final, ne répondant pas, je l'ai enlevée, pourtant son perso était cool) et on s'en sortait. Il suffisait de faire du tour par tour, d'être un minimum organisé!

    Et finalement Milena a renoncé peu de temps après. :-( On avait pourtant commencé à préparer des trucs, et pour une fois j'allais faire une fanfic Harry Potter (un des rares univers que j'adore par-dessus tout où je n'ai fait aucun OC, rien prévu, etc!), mais Milena a renoncé... Cependant avec Soanne on pouvait toujours le faire ensemble, et Soanne est toujours partante.

    Qu'il en soit ainsi! (Cependant, "Mimi", sache une chose: si jamais tu re-changes d'avis - même si tu as affirmé que ça ne sera peut-être jamais le cas - eh bien je serai toujours partante, même si l'histoire changera par rapport à ce qui aura été fait! Après tout, tester des trucs, c'est sympa! ^^)

    Une autre précision, par ailleurs: il se trouve qu'avec Soanne on n'a JAMAIS fait un seul RP ensemble! Alors que c'est quand même une amie proche et de longue date et qu'on a supervisé ensemble pour son OC dans ma BD Nicole Eleven! Du coup, bah c'est l'occasion d'enfin écrire quelque chose avec elle! ^^

    Pour les fan arts, les illustrations, etc, ce sera ICI.

    (Je précise d'ailleurs que je ferai des fan arts en rapport avec ce que Milena et moi avions prévu. Je tiens à rendre hommage à "ce qui aurait pu être". Ce RP où il devait y avoir nos OCs à nous, je l'appelle projet "mort-né". C'est pour moi différent d'un projet dit "avorté", il y a une grosse nuance entre les deux. Pour moi, "mort-né" ça veut vraiment dire que tout était fin prêt, mais au final, il est réellement "mort" avant même d'avoir pu aboutir. Il était sur le point, mais non. Et "avorté" pour moi c'est tout simplement abandonné en cours de route, en cours de création, avec pas grand-chose de fini. (Après y'a les projets abandonnés mais je ne vais pas m'étendre dessus car ça veut bien dire ce que ça veut dire.))

    -Fiche de Tova

    -Fiche d'Oliver

    -Fiche de Lucas

    -Fiche d'Alexander

    INTRODUCTION:

    -Partie 1: Tova

    -Partie 2: Lucas

    -Partie 3: Alexander

    ANNÉE 1:

    Chapitre 1 - Chapitre 2

    ANNÉE 2:

    ANNÉE 3:

    ANNÉE 4:

    ANNÉE 5:

    ANNÉE 6:

    ANNÉE 7:

  • Introduction, partie 1 - Tova

    Je m’appelle Tova. Tova Dana Schmoll. Je suis née à Londres mais j'ai grandi dans le Devon. Mon père est un Moldu qui travaille comme interprète. Il est issu d’une famille de juifs très croyants. Ma mère est une sorcière qui a été à Serpentard lorsqu’elle a étudié à Poudlard, et elle est devenue dresseuse de dragons. Enfin... Ce travail est illégal, mais elle le pratique quand même car elle est passionnée par ses créatures. Comme elle doit se faire discrète, elle est assez peu souvent à la maison. Au moins, elle s’arrange toujours pour être là à Noël à coup sûr. De plus, ma mère est née en France, mais elle a grandi en Écosse, d’où le fait qu’elle ait pu aller à Poudlard, comme son frère et sa sœur (tandis que le reste des membres sorciers de sa famille a étudié à Beauxbâtons). Elle est issue d’une famille de «sang-mêlé».
    Je n’ai jamais connu la famille de mon père car il l’a fuie quand il a épousé ma mère: en effet, sa famille était très ancrée dans la religion juive, et ma mère étant une sorcière, il savait que ça se passerait mal. C’est ce qu’il m’a toujours dit quand je posais la question.
    Avant mes 11 ans, j’allais à l’école avec d’autres Moldus. J’étais la meilleure élève de ma classe, et j’avais beaucoup d’amis car je m’amusais à les faire rire ainsi qu’à faire le pitre. Hors des cours, bien entendu. Mes camarades me surnommaient «la bouffonne». C’était un surnom à connotation positive.
    J’ai découvert très tôt que je pouvais parler aux serpents, et ça a été une grande surprise lorsque ma mère l’a appris. Cela confirmait que j’étais une sorcière, et mon père en fut à la fois étonné et fort heureux.
    Cependant, un jour, à l’école, j’avais entendu une voix, vers laquelle je me suis dirigée, car je semblais être la seule à l’entendre. Il s’agissait d’un jeune serpent blessé, qui appelait à l’aide. Je l’ai pris avec précaution dans mes mains et je l’ai ramené pour le faire soigner. Je lui parlais pour le rassurer, et les autres élèves m’ont entendue parler une «étrange langue» lorsque je m’adressais à l’animal. Ils m’ont alors traitée de «monstre», de «sorcière», et, depuis, tous les jours à l’école, ils me harcelaient, m’embêtaient, se moquaient de moi, etc... Depuis, quand on me surnommait «bouffonne», c’était désormais quelque chose de péjoratif, bien que mes camarades privilégiaient le terme de «sale sorcière».
    J’ai fini par me renfermer sur moi-même et ne plus m’approcher de personne, préférant la compagnie des livres et des serpents. Je ne parlais plus qu’à mes parents, ainsi qu’aux serpents qui passaient dans mon jardin (ou dans la nature, en faisant attention à ne pas me faire remarquer par d’autres), et je me faisais aussi discrète que possible. Mes seuls amis à part les serpents étaient les livres. Je lisais tout ce qui passait à ma portée, notamment les ouvrages sur les créatures magiques que ma mère conservait dans la bibliothèque de la maison. Et moi qui aimais déjà beaucoup les serpents, quand j’ai découvert le Basilic dans le livre de Newt Scamander - entre autres - j’ai été totalement séduite par cette bête. Dès cet instant, j’ai eu l’envie de posséder le mien. Mais pas pour m’en servir d’arme afin de tuer d’autres personnes. Tout simplement l’avoir un comme animal de compagnie, malgré sa dangerosité évidente. Il faudrait juste que je me montre prudente, voilà tout.
    Ma mère m’ayant dit qu’étant jeune, je ne maîtrisais pas encore mes pouvoirs, il fallait que je sois tout de même prudente et que je me contienne lorsque j’étais en colère, par exemple. Cependant ça ne m’a pas empêchée de causer quelques petits accidents de manière totalement involontaire (vitres qui se brisent...). Rien de grave, fort heureusement.
    Vint le jour de mes 11 ans, où j’ai reçu ma lettre annonçant que j’étais admise à Poudlard. Mes parents étaient très heureux, moi j’étais plutôt inquiète. J’allais être entourée de beaucoup plus de monde qu’avant, et j’avais peur qu’il m’arrive les mêmes choses qu’à l’école primaire, bien que ma mère m’ait rassurée en me disant que les élèves de Poudlard sont tous comme moi. Mais dès que j’ai posé le pied dans le Poudlard Express après avoir salué ma famille, je me suis faite discrète tout de suite. J’ai cherché un compartiment vide, mais je savais qu’il n’allait pas le rester longtemps, alors j’ai fait semblant de dormir tout le long du trajet, pour n’avoir à m’adresser à personne. Même chose lorsque je suis arrivée à l’école, sur le trajet, je tâchais de ne point attirer l’attention. Quand on m’a appelée pour qu’on me mette le Choixpeau sur la tête, à peine avait-il effleuré le dessus de mes cheveux qu’il a annoncé «Serdaigle» comme étant ma maison.
     
    Depuis que je suis entrée dans l’école, j’ai fait mon maximum pour demeurer totalement invisible aux yeux de mes camarades, malgré le fait que mon premier cours de vol n’ait guère contribué à cela. En effet, je savais déjà que j’avais le vertige, et me retrouver en hauteur ne me plaisait pas du tout. Je n’ai rien contre Mme Bibine, après tout c’est un professeur, elle est là pour nous apprendre des choses, et j’étais prête à faire des efforts. De plus, si j’essayais de protester, on m’aurait regardée, et je ne voulais pas cela. Cependant, lorsque j’ai enfourché mon balai et que je me suis élevée un peu trop haut, je n’ai pas pu m’empêcher de crier, et je suis tombée. J’ai vraiment essayé de surmonter cette peur, de faire des efforts, mais impossible. J’avais vraiment trop peur, je ne me sentais pas en sécurité. Cela a fini par même me rendre malade. On m’a donc dispensée de cours de vol sur balai. J’étais un peu triste de décevoir mes instituteurs, mais au moins, ça m’aidait à ne pas attirer l’attention de mes camarades de l’école. J’avais trop peur que les autres élèves se moquent de moi. Dès qu’il m’était possible de m’éclipser aux yeux de tous, je le faisais. J’aurais aimé posséder une cape d’invisibilité afin de me dissimuler totalement, en ces temps-là. Mais ces objets sont extrêmement rares, je devais me résoudre à faire une croix dessus.
    Pendant tout le premier trimestre de ma première année, je n’attirais l’attention de personne, pas même au sein de ma propre maison, Serdaigle. Je parlais si peu qu’on aurait pu croire que j’étais muette, mais je préférais qu’il en soit ainsi. Même avec mes «connaissances», je n’osais participer quand les professeurs posaient des questions, pour ne pas me faire remarquer. Mais, malgré ma discrétion, seuls les adultes de Poudlard avaient l’air de connaître mon existence. Étrangement, les adultes me faisaient moins peur, et à vrai dire, je les admirais beaucoup. Je savais que certains d’entre eux possédaient de grands talents et compétences, et qu’ils allaient pouvoir m’enseigner tout plein de choses. Il arrivait que parfois, à la fin d’un cours, je demandais conseils aux professeurs pour m’améliorer, et je prenais des notes. J’osais même m’adresser au professeur Rogue, qui pourtant était un homme très intimidant, et qui privilégiait sa maison, Serpentard. Moi je n’avais pas peur de lui, et je dois avouer que je me débrouillais très bien en potions. C’est même une de mes matières préférées. Certes il m’envoyer quasiment tout le temps balader en disant que je faisais mon intéressante, mais de temps en temps il m’arrivait d’insister et je parvenais à décrocher ce que je voulais.

     

    Tout mon temps libre (et durant ce temps-là, il y avait notamment les jours de matchs de Quidditch, auxquels je n’assistais jamais, car même la vue de quelqu’un qui vole en balai me donnait le vertige), je le passais soit à étudier et lire les livres de la bibliothèque, ou bien j’allais dehors, non loin de la cabane du garde-chasse, Hagrid, pour m’exercer à pratiquer des sortilèges, seule.
    Et justement, parlons de Hagrid. La première fois que je me suis promenée non loin de sa cabane, j’observais la Forêt Interdite avec intérêt, alors que je lisais un livre. Il m’a vue, m’a interpellée en me demandant ce que je faisais là au lieu d’être avec mes camarades, ce à quoi j’avais répondu que j’appréciais la solitude. Puis j’ai vu son chien, Crockdur. J’avais craqué dessus, car à vrai dire, j’aime beaucoup les animaux, qu’ils soient magiques ou non. Le demi-géant m’a invitée à boire du thé. J’ai accepté par politesse, car à vrai dire, je n’aime pas cette boisson. J’ai caressé un peu le chien, tout en discutant avec Hagrid. Très vite nous en sommes venus à parler créatures magiques, et il était fasciné tout particulièrement par celles jugées dangereuses. Moi-même j’apprécie ces créatures, elles sont très intéressantes.
    Depuis ce jour, de temps en temps, je rendais visite au garde-chasse, et autour d’une tasse de thé (que je continuais à boire par politesse), nous discutions créatures. Il est le seul à qui j’ai révélé que ma mère était dresseuse de dragons. Cependant je faisais en sorte de parler le moins possible des Basilics, bien que cette créature soit celle qui me passionnait le plus et que je rêvais d’avoir le mien. Je ne lui avais pas non plus dit que j’étais Fourchelang. Malgré cela, contre toute attente, je m’étais fait un premier véritable ami.
    Cependant, Hagrid ne fut pas mon seul ami, contrairement à ce que j’aurais pu croire. Vers la fin du 1er trimestre, quand il faisait trop mauvais dehors, je me rendais dans les toilettes hantées par le fantôme de celle qu’on appelle Mimi Geignarde. J’avais entendu dire que personne n’y allait jamais, à cause d’elle. C’était donc un lieu tranquille. Mimi était étonnée de recevoir de la visite, mais nous avons sympathisé toutes les deux. Cependant je ne lui ai jamais demandé comment elle était morte, je craignais que ce soit un sujet sensible pour elle, aussi nous parlions de choses et d’autres, quand je ne révisais pas mes leçons.
    C’est au milieu du 2ème trimestre de ma 1ère année que j’ai fait la connaissance d’un garçon de mon âge, qui était à Gryffondor: Oliver Bates. En effet, alors que j’étais en train de dialoguer avec un serpent sauvage non loin de chez Hagrid - ce dernier n’étant point présent ce jour-là, par ailleurs - une voix m’a appelée. Je me suis retournée et le garçon était là, marchant vers moi, faisant par la même occasion fuir le serpent.
    Oliver s’est présenté à moi. Je dois avouer que j’étais un peu mal à l’aise de parler avec quelqu’un de mon âge. Et il l’a vu tout de suite. En effet, Oliver était un Legilimens: il pouvait lire dans les pensées des autres. Il a fait l’éloge des serpents et des Fourchelang et a ensuite avoué qu’il aurait aimé posséder ce don. Il m’a ensuite proposé de devenir mon ami, en échange de quoi il ne divulguerait à personne que je pouvais parler aux serpents. Timidement, j’ai accepté.
     
    Jusqu’à environ la moitié du dernier trimestre, Oliver m’a présentée à ses deux meilleurs amis, deux autres Gryffondor: Maxwell Hyde et Andrew Carson. À vrai dire je n’appréciais pas trop ces deux garçons, car à eux trois, ils aimaient bien aller embêter d’autres élèves (en particulier des élèves de Poufsouffle, car d’après Oliver, cette maison est inutile, ce à quoi j’avais, une fois, dit que toutes les maisons se valaient, mais il n’était pas d’accord avec moi, malgré le fait que je le pensais réellement et qu’il le savait, puisqu’il lisait dans mes pensées). Oliver voulait que je fasse comme eux, que je me mélange aux autres, que je me fasse des amis, et pourquoi pas même, des adversaires. Je reconnaissais que ses intentions étaient louables, mais j’avais déjà deux bons amis. Oliver trouvait que j’avais plutôt besoin de me faire des amis vivants et de mon âge. Il m’avait même une fois proposé de venir voir un match de Quidditch, mais je n’ai pas tenu la moitié, cela m’avait rendue malade.
    Un jour, j’ai demandé à Oliver de cesser d’essayer de me mêler aux autres, ainsi que d’arrêter de lire dans mes pensées pour me faire du chantage. Car, effectivement, il se servait de ce qu’il savait sur moi comme moyen de pression, quand il se rendait compte que je désapprouvais ce que lui et ses deux amis faisaient.
    Cela me travaillait et commençait à faire baisser de plus en plus mes notes, ce qui a eu pour conséquence d’inquiéter mes professeurs. J’ai été voir monsieur Dumbledore et je lui ai expliqué mon souci. Entre-temps j’avais découvert dans un ouvrage de la bibliothèque (réservé à des années bien supérieures à la mienne) ce qu’était l’Occlumancie (puisque je cherchais quelque chose pour au moins éviter qu’Oliver continue à pratiquer son don sur moi), aussi j’ai demandé au directeur s’il était possible qu’on m’enseigne cela. Le directeur a avoué être surpris que je souhaite si fort apprendre l’Occlumancie, à mon si jeune âge. Mais je crois que la détermination dans ma voix l’a convaincu. Il m’a cependant prévenue que cela n’allait point être tâche facile, surtout du haut de mes 11 ans, et que je devais bien réfléchir. J’ai accepté d’avoir un petit temps de réflexion – je me suis donné une semaine - et quand je suis revenue, j’avais fait mon choix. (J’avais par ailleurs tâché d’éviter Oliver pendant ce temps, le plus possible.)
    Le professeur Dumbledore m’a donc annoncé que les leçons particulières d’Occlumancie seraient assurées par le professeur Rogue. J’ai accepté. Le directeur de la maison Serpentard m’a avertie que si je me montrais faible, paresseuse ou que je protestais, les leçons cesseraient immédiatement. Il a ajouté que résister aux intrusions dans mon esprit n’allait pas s’acquérir en quelques leçons, surtout pour une si jeune élève. J’ai accepté les conditions, je n’avais pas peur que cela prenne du temps.
    Jusqu’à la fin de ma première année, ce furent des leçons très difficiles avec le professeur Rogue, bien plus difficiles que n’importe lequel de mes cours, mais je m’accrochais. Je ne bronchais pas et je me donnais absolument au maximum. Comme dans mes autres cours en temps normal. Je finissais épuisée, mais selon moi, il fallait bien cela.
     
    Lorsque l’année s’était achevée, j’ai demandé à poursuivre ces leçons pour l’année prochaine, ce qui avait un peu surpris le corps enseignant (qui bien sûr avait été mis au courant de mes leçons particulières). J’avais évité Oliver le plus possible, mais il avait décidé de commencer à me mener la vie dure. Il avait compris, il avait su que je ne voulais plus qu’on se fréquente. Je savais que j’allais revivre ce que j’ai vécu en primaire. Fort heureusement l’année touchait à sa fin, j’allais bientôt être chez moi.
    Pendant les vacances d’été, j’avais décidé de commencer à mener à bien ce que je souhaitais le plus: posséder un Basilic. Et je savais très bien comment faire pour en avoir un. Cependant deux gros soucis se posaient: comment dissimuler ce serpent aux yeux de tous, et comment se protéger de son regard mortel, que ce soit pour moi ou pour les autres? J’ai décidé de d’abord chercher une cachette, et ensuite, trouver quelque chose pour éviter de mourir en croisant son regard. J’ai fouillé dans les affaires que ma mère avait laissées à la maison, je savais qu’elle possédait un sac magique dans lequel on pouvait enfouir tout plein d’objets de toutes tailles et de toutes formes. Je voulais l’étudier de plus près, et il pouvait me servir de cachette temporaire, le temps de trouver autre chose. J’avais même fait des essais en cachant Jacob dedans. Il disait que ça manquait d’air, alors j’ai percé quelques touts petits trous, et ça allait mieux. Je me suis ensuite arrangée pour trouver un œuf de poule. J’ai eu de la chance cet été, car avec mon père nous étions allés dans une ferme, et on nous a donné des œufs. Il ne me restait plus que le crapaud. J’ai demandé de l’aide à mon serpent Jacob pour en chasser un, en lui précisant de le ramener vivant et de ne pas lui faire de mal. J’ai lâché mon boa constrictor près d’un étang où il y avait des crapauds, et il m’en a ramené un beau.
    Je savais que créer un Basilic n’était pas une chose à faire, surtout par une enfant de presque 12 ans, mais j’étais déterminée à en avoir un. Je savais ce que j’encourais. Mais je l’ai fait. J’ai fait couver l’œuf, jusqu’à son éclosion. Dès l’instant où le petit serpent a sorti sa tête, j’ai enroulé un foulard autour de ses yeux. Et tant que je n’aurai pas trouvé une alternative, mon Basilic serait maintenu ainsi. Cependant, hors de question de l’emmener à l’école. Trop dangereux, même avec mon sac magique. Heureusement, nous vivions à la campagne, et il y avait des recoins où il n’y avait jamais personne.
    J’ai déposé mon Basilic vers un nid de serpents, je leur ai dit, à Seth (c’est ainsi que j’ai baptisé ma créature) ainsi qu’aux serpents présents ici, de prendre soin de lui, de l’aider à se nourrir, et que lorsque le tissu sera trop petit pour sa tête, qu’il trouve une cachette aux yeux de tous, à proximité, le temps que je revienne.
    Seth était suffisamment loin de chez mon père, il n’y avait donc aucune chance pour que lui - ou ma mère - ne tombe dessus. J’étais la seule à connaître l’emplacement de ma créature. Et je n’avais qu’à m’adresser aux serpents sauvages pour le retrouver.
     
    Puis ce fut ma rentrée en 2ème année. Moi qui croyait qu’elle allait se dérouler seulement un peu mieux que la 1ère, avec mes visites régulières à Hagrid et «Mimi Geignarde», mes leçons d’Occlumancie, et sans doute, Oliver et ses deux amis qui allaient m’embêter, je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce qui s’est offert à moi. Tout d’abord, cette année, le célèbre Harry Potter a fait son entrée à Poudlard. Mais ce n’est pas cet événement qui fut le plus important pour moi. Tout fut différent lorsque j’ai rencontré Lucas Baxter et Alexander of Elderwood, deux sorciers ayant un an de moins que moi.




    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique