• Le lendemain matin…

    Helena : *se réveille, en sueur* Pfiou, j’ai bien dormi, mais qu’est-ce que j’ai chaud…

    Elle se leva et se rendit compte qu’elle était toute nue. Elle s’étira.

    Helena : *parle en remettant ces vêtements* Rah, encore cette tenue en mode Leïa esclave. Heureusement que Sh’mar ne ressemble pas à ce gros tas de Jabba. *rit toute seule*

    Tha’Tui : Qui est-ce, Jabba ?

    Helena : *sursaute* T’es là depuis quand ?!

    Tha’Tui : Depuis un moment. (Depuis que tu as eu tellement de fièvre cette nuit que je suis revenu dans cette chambre pendant ma garde…)

    Helena : *rougit un peu* Ça devient une habitude de me voir toute nue pour vous, les Yautjas…

    Tha’Tui : Nous n’avons aucune honte à montre notre corps, nous les Yautjas. Mais je comprends, tu dois être complexée.

    Helena : Pardon et complexée de quoi au juste ?

    Tha’Tui : Tu as la peau sur les os, et tu es faible.

    Helena : Euh… Sur ma planète je ne suis pas ce qu’on peut appeler mince, tu sais. Et je ne suis pas non plus faible, il y a plusieurs formes de forces, la mienne est intellectuelle.

    Tha’Tui semblait réfléchir à ce qu’elle avait dit.

    Tha’Tui : Ce que tu dis n’a aucun sens pour moi. (Ou bien je ne veux pas me l’avouer…)

    Helena : Mais qu’est-ce que tu en sais après tout ? Tu ne t’intéresses à rien à part ton super petit chef.

    Tha’Tui : Je sens de la mesquinerie dans ta voix.

    Helena : Oh non, à peine ! C’est pas comme s’il me considérait comme moins qu’un animal et qu’il me maltraitait enfermée dans une cage !

    Au matin, la demeure était devenue calme. Le soleil rentrait à travers les immenses fenêtres. Seule Abbie était levée et elle se fit discrète. Elle était à la recherche de quelque chose. Mara et Gaäl dormaient bras dessus-dessous. Dans la salle des trophées et d’armes, elle refit sa coiffure nattée pour remettre les anneaux d’or dans ses cheveux. Elle s’habilla d’une tenue guerrière à piques, qui avait appartenu à Mara plus jeune.

    Abbie : …

    Elle enfila des cuissardes faites de métal et prit ses disques pour les mettre aux hanches. Elle prit également la lance de Gaäl.

    Abbie : Il ne me reste plus que l’essentiel.

    D’un regard déterminé, elle enfila un brassard à griffes rétractables, et à son autre bras elle enfila un brassard technologique ayant appartenu à Gaäl. Elle le serra fort afin qu’il ne tombe pas.

    Abbie : … Le masque de Mara… Il est là.

    Ce masque de guerrière était petit et donc adapté à la tête d’Abbie. Elle souffla et regarda autour d’elle avant de le mettre. Elle fut surprise en voyant le monde en infrarouge.

    Abbie : (C’est comme cela qu’ils voient le monde en chasse ?)

    Elle trouva le système pour remettre une vue plus correcte.

    Abbie : C’est mieux. Maintenant le mode camouflage… Spencer en avait parlé, où était-ce ?

    Elle tritura le masque et éprouva une sensation étrange. Elle regarda ses mains devenir transparentes.

    Abbie : … Je suis prête. Pour te localiser, Helena.

    Elle jeta un pauvre œil au crâne de Spencer, qui était parmi les autres innombrables crânes.

    La jeune femme sauta par-dessus le micro balcon et atterrit dans le sable, ce qui souleva beaucoup de poussière sur son passage.

    Abbie entendait son propre souffle dans le masque. Elle avançait en activant la vision infrarouge, relevant les formes des innombrables Yautjas en contrebas.

    Abbie : (Ils sont vraiment… Vraiment nombreux. Je vais devoir faire le tri.)

    Elle dévala la pente, toujours en mode camouflage. Elle s’arrêta et regarda en arrière les deux formes qui n’étaient que Mara et Gaäl.

    Abbie : (En vérité… Je ne sais pas vraiment ce que je veux, Gaäl, rester ou partit, mais je sais que je dois délivrer Helena. Après tout c’est en elle que Papa avait tant d’espoir à placer et à il a bien raison, elle est trop intelligente pour n’être qu’une simple danseuse Yautja.)

    À ces mots elle continua son avancée en scrutant les environs.

    Abbie : (Je vais passer le clan au peigne fin.)

    Tha’Tui : C’est juste que tu es un trophée rapporté par le plus grand chasseur du clan, tu n’as pas le choix.

    Helena : Tu n’y comprends rien !!  Vous êtes des êtres primaires et attardés dans une société patriarcale misogyne… Tout ce que je déteste dans mon monde, je combats les stéréotypes.

    Voyant qu’il ne comprenait rien, elle pesta.

    Helena : Raaah, en gros vous êtes très évolués sur certaines choses notamment le système d’armement et la technologie, mais sur d’autres points vous êtes en retard comme l’égalité des sexes ou le système de gouvernement !! (Débile débile débile !!!!)

    Tha’Tui : Ça toujours été comme ça et puis qu’est-ce que tu espères petite Ooman ? Que tu vas changer les choses en faisant ta danse bizarre ? Que tu vas refaire les règles, ou le code ?

    Helena : Laisse-moi tranquille !!! (Je ne comprends même pas de quoi il me parle) *rumine dans son coin*

    Abbie était arrivée au centre du clan. C’était un endroit animé comme un marché, mais c’était toujours la même chose.

    Abbie : (Des armes, de la viande, des armes… Etc… Ho des bijoux, de la viande…)

    Elle soupirait beaucoup, en esquivant les Yautjas pour ne pas les frôler. Un horrible hurlement de colère pure retentit un kilomètre derrière Abbie.

    Abbie : Hii ! (C’est Gaäl ! J’en suis sûre !)

    Elle marcha plus vite et regardait de plus en plus attentivement.

    Abbie : (Putain Helena t’es oùùùù… ?!)

    Un gardien regardait la colline hors de la ville, là où se trouvait la résidence de Gaäl.

    Gardien : *parle à son collègue* Je crois qu’il s’est pas réveillé du bon pied, Tahet…

    Tahet : *secoue la tête et rigole* Je crois que c’est surtout sa Deuxième. Depuis qu’il l’a il n’arrête pas de crier mais là ça a dû bien l’énerver, pour l’entendre jusque-là !

    Abbie traça. Elle avait entendu ce qu’ils avaient dit.

    Abbie : … (Si vous saviez… Je l’ai volé et j’ai fugué !!)

    À suivre...





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